Claver, du scoutisme au Volontariat des Nations Unies
Le 5 décembre a lieu partout dans le monde la Journée internationale du volontariat (JIV). Au Burundi comme ailleurs dans le monde, des femmes et des hommes courageux se mettent au service des autres pour mener des actions humanitaires et des activités de développement. C’est leur engagement qui est ainsi célébré chaque année le 5 décembre. Claver Kazobavamwo, jeune Burundais de 37 ans, est l’un de ces volontaires.
« Mon engagement dans le volontariat a pris naissance dans le mouvement Scouts, lorsque j’étais plus jeune. Aujourd’hui je peux dire que Je suis volontaire depuis 25 ans », raconte Claver. « Récemment, je me suis porté candidat au Volontariat des Nations Unies, car je voulais acquérir une expérience internationale, tout en participant activement au développement de mon pays». Claver est ainsi devenu volontaire national à l’UNICEF en février 2014, sur la base des ses expériences et acquis antérieurs dans le scoutisme.
Dans le cadre du projet « U report » de l’UNICEF, Claver est ainsi plus particulièrement chargé du recrutement et de la formation de jeunes « reporters ». Il leur explique que leur tâche principale est de « rapporter les défis de leurs communautés ». Sous l’impulsion du volontariat de Claver, l’effectif total de ces jeunes volontaires est passé de 3000 à 15 000 reporters. « Je suis satisfait de mon travail », déclare-t-il.
À retenir
- Le 5 décembre, partout dans le monde on célèbre la Journée internationale du volontariat (JIV).
- Claver fait du volontariat depuis 25 ans, d'abord comme jeune scout et plus récemment comme volontaire national des Nations Unies. Il est volontaire à l'UNICEF.
- Claver est plus particulièrement chargé du recrutement et de la formation de jeunes « reporters » dans le cadre du projet « U Report ». Il leur explique comment « rapporter les défis de leurs communautés ».
- Depuis qu'il est volontaire à l'UNICEF, Claver a fait passer le nombre de jeunes reporters de 3000 à 15 000.
Se basant sur son expérience de volontaire à l’UNICEF, Claver considère également que le volontariat est un système d’appui aux actions du personnel des agences des Nations Unies. « En tant que volontaire, en plus des charges de mon poste, je suis associé aux autres activités de développement de l’agence, comme l’animation des jeunes sur des thématiques comme la résolution pacifique des conflits, la consolidation de la paix etc. ».
Parmi les défis auxquels sont confrontés les volontaires, Claver identifie l’incompréhension des actions des volontaires dans les milieux où ils exercent leurs activités. « Le volontariat devrait être promu dans les institutions », énonce Claver « d’autant plus que les actions des volontaires enregistrent des résultats satisfaisant », justifie-t-il.
Le volontariat, une opportunité dont les jeunes devraient profiter
« L’expérience acquise, la satisfaction de contribuer au développement de mon pays, sont des retombées positives de mon volontariat à l’UNICEF », confie Claver avec fierté. « De plus, j’acquière un savoir-faire des organisations onusiennes. Désormais, je me sens prêt à me lancer dans le volontariat international et agir pour le développement d’autres pays », énonce Claver.
Les jeunes devraient s’engager dans le volontariat parce que l’État, la société civile n’ont pas les moyens de fournir un emploi à tous. Le Volontariat au sein des Nations Unies devient ainsi un moyen temporaire d’acquérir ou de mettre au service du développement ses compétences, son expérience. « Quand on est volontaire, on évolue bien », affirme Claver qui souligne que les jeunes possèdent la clé du développement de leur communauté. « Mettez-vous ensemble pour mener des activités qui développent vos communautés », interpelle-t-il les jeunes.