Deuxième édition du Sommet du bien-être social au Burundi
23 sept. 2014
© PNUD Burundi / Aaron Nsavyimana / 2014 - Pour la deuxième année consécutive le Burundi célébrait le Sommet mondial du bien-être social. Cette année le Sommet s'est tenu dans les locaux du Centre d'information des Nations Unies à Bujumbura.
Par Erica Lynca Mugisha et Luc-Nöel Ingabire
En marge du Sommet mondial pour le bien-être social qui se tenait à New York les 21 et 22 septembre 2014, le PNUD Burundi organisait ce lundi pour la deuxième année consécutive son propre Sommet dans les locaux du Centre d’information des Nations Unies (CINU) à Bujumbura. La cinquième édition du Sommet, au niveau mondial, mettait l’accent cette année sur les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sur le thème « Connecter et rassembler les Peuples ».
Pour le Représentant résident du PNUD au Burundi, M. Agostinho Zacarias, qui présidait aux cérémonies d’ouverture, « La technologie est un moteur du changement social ». Il a ajouté que « dans le but de garder la nouvelle génération connectée au monde, les Nations Unies ne ménagent aucun effort dans ce domaine de la technologie », soulignant qu’au Burundi, un accent particulier est actuellement mis sur l’usage de la technologie numérique.
Parlant du CINU de Bujumbura, M. Agostinho Zacarias a lancé un appel aux jeunes burundais leur enjoignant de recourir davantage aux services offerts par ce centre. « Le développement du Burundi repose sur les forces de sa jeunesse », a-t-il évoqué. « Visitez ce centre, il est là pour vous ».
L'événement s’est tenu notamment dans la bibliothèque du CINU, en présence d’étudiants, jeunes entrepreneurs et autres exerçant divers métiers, et venus là pour des recherches documentaires. Certains, parmi ce public, ont témoigné de l’importance que revêtait pour eux le CINU.
Antoine NIYONGABO, consultant âgé d’une cinquantaine d’années, a affirmé que le CINU est pour lui un véritable lieu de bien-être. « Je m’y sens chez moi », a –t-il confié à l’audience, indiquant même la qualité de l’accueil qui lui est réservé chaque fois qu’il veut accéder au service du CINU, surtout à sa bibliothèque. Une nouvelle identification est attribuée à chaque usager ce qui, pour Antoine NIYONGABO, confère un sentiment de sécurité. Un autre point positif, souligné par ce consultant, est de pouvoir bénéficier des NTIC mises à leur disposition. Cela permet ainsi aux visiteurs du CINU de se familiariser avec ces nouvelles technologies.
Quelques participants ont également salué l’apport considérable offert par le centre grâce à une connexion internet gratuite et à une documentation élargie sur les institutions onusiennes.
Toutefois, les personnes fréquentant ce centre ont formulé des demandes. Ils suggèrent que l’espace de la bibliothèque du CINU soit majoré et que le fond documentaire disponible puisse être régulièrement mis à jour et diversifié. De plus, les usagers aimeraient que le nombre d’ordinateurs soit augmenté.
La responsable du CINU, Béatrice NIBOGORA, a souligné en réponse que la vocation du centre est de mettre avant tout à disposition du public une documentation sur les différentes institutions onusiennes, la plus exhaustive possible. « Une seule exception, la présence des journaux locaux dans les rayons de la bibliothèque », a-t-elle précisé.